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Où file mon esprit...

1 décembre 2014

Calendrier de l'Avent

Cette année, j'ai changé un peu le concept et ai décidé de laisser les sachets en tissu habituels au placard. Je me suis inspirée de la talentueuse Charlotte, voir ici sur son blog, et même si je n'ai pas réussi à tout faire entrer dans mes gobelets, ni à coller correctement le papier sulfurisé... Au final, et après des incantations répétées de la meilleure méthode Couet, ce calendrier en jette dans le salon !

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Mais reprenons du début...

Tout d'abord, un gros déballage afin d'organiser la répartition des cadeaux.

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Ensuite, la partie collage, qui n'a pas bien fonctionné chez moi... Je ne pense pas que la colle utilisée soit appropriée. Mais, comme je suis une buse, et que j'ai confectionné ce calendrier la veille au soir du jour J, il a bien fallu m'adapter à la contrainte technique et au manque de temps et j'ai donc accepté avec humilité que ce calendrier était imparfait, et qu'l le resterait pendant 24 jours !

Je ne souhaite qu'UNE seule chose: c'est que personne ne touche aux gobelets avant le jour J, sous risque de dévoiler leur contenu ce qui serait déplorable, voire nuisible à un effet surprise de toute beauté !!

Qu'on se le dise, je veille au grain !

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Le seul détail esthétiquement dommageable, c'est que j'ai découpé le papier sulfurisé de manière très aléatoire, pensant le redécouper correctement une fois collé.... Mazette !! Le papier étant "à peine" collé, je n'ai donc pas pu y toucher, sous peine de voir l'ensemble se désunir !! Quel dilemne lorsque je me suis aperçue de cette 'boulette', en fin de soirée (genre 22h, quand tu penses avoir fini, et que tu vas pouvoir ENFIN te la couler douce comme un dimanche soir ordinaire !!)

Qu'à cela ne tienne, il faut faire face à l'adversité.... De toutes façons, j'avais un deuxième souci à régler au plus vite (et de taille !)... Tous les cadeaux prévus ne rentraient pas dans les petits petits petits gobelets !! J'ai donc débusqué quelques cartes magiques, achetées quelques mois plus tôt chez La Marelle, et qui s'ennuyaient sur une étagère !

Elles allaient rentrer dans les gobelets sans souci.

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Et ainsi de suite, jusqu'à pouvoir enfin composer un ensemble qui, ma foi, n'est pas mal du tout

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Alors, c'est qui la maman qui déchiiiiiiiire ???!!!

 

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13 octobre 2014

Dessous de verre en perles Hama

Comment mettre de la gaieté sur une table ? En proposant des dessous de verre ou "bocks" très colorés !!

Une technique simple et rapide, c'est celle des perles à repasser...Choisissez la forme que vous voulez: rond, carré, étoile, etc... et laissez aller votre imagination pour les couleurs et le motif.

Je dois avouer que cela a été une de nos activités phares de septembre, à la sortie de l'école.

dessous de verre avant repassage

dessous de verre apres repassage

 

Avec un verre, ça le fait, non ?!

 

dessous de verre

 

1 octobre 2014

Poème d'octobre...

Amis poètes bonsoir ! Je vous propose un poème de Théodore de Banville,

Conseil

Eh bien ! mêle ta vie à la verte forêt !
Escalade la roche aux nobles altitudes.
Respire, et libre enfin des vieilles servitudes,
Fuis les regrets amers que ton cœur savourait.

Dès l’heure éblouissante où le matin paraît,
Marche au hasard ; gravis les sentiers les plus rudes.
Va devant toi, baisé par l’air des solitudes,
Comme une biche en pleurs qu’on effaroucherait.

Cueille la fleur agreste au bord du précipice.
Regarde l’antre affreux que le lierre tapisse
Et le vol des oiseaux dans les chênes touffus.

Marche et prête l’oreille en tes sauvages courses ;
Car tout le bois frémit, plein de rhythmes confus,
Et la Muse aux beaux yeux chante dans l’eau des sources.

- Théodore de Banville - Les Cariatides (1842)

12 septembre 2014

Prendre le temps...

de ne rien faire...

... de profiter de ce répit choisi et désiré, alors que tout s'agite autour de moi car c'est la rentrée scolaire, les inscriptions, les visites médicales, la course effrénée après le temps qui passe toujours trop vite...

... je procrastine sans modération...

... je me prélasse et fais le vide...

... je mets de l'ordre et fais le tri...

Je me fais du bien.

rien faire

 

5 septembre 2014

Adagio

Amis poètes bonsior !

Partons en balade avec François Coppée (pas le politicien qui a beaucoup moins de talent !) et son Adagio.

Adagio

La rue était déserte et donnait sur les champs.
Quand j’allais voir l’été les beaux soleils couchants
Avec le rêve aimé qui partout m’accompagne,
Je la suivais toujours pour gagner la campagne,
Et j’avais remarqué que, dans une maison
Qui fait l’angle et qui tient, ainsi qu’une prison,
Fermée au vent du soir son étroite persienne,
Toujours à la même heure, une musicienne
Mystérieuse, et qui sans doute habitait là,
Jouait l’adagio de la sonate en la.
Le ciel se nuançait de vert tendre et de rose.
La rue était déserte ; et le flâneur morose
Et triste, comme sont souvent les amoureux,
Qui passait, l’oeil fixé sur les gazons poudreux,
Toujours à la même heure, avait pris l’habitude
D’entendre ce vieil air dans cette solitude.
Le piano chantait sourd, doux, attendrissant,
Rempli du souvenir douloureux de l’absent
Et reprochant tout bas les anciennes extases.
Et moi, je devinais des fleurs dans de grands vases,
Des parfums, un profond et funèbre miroir,
Un portrait d’homme à l’oeil fier, magnétique et noir,
Des plis majestueux dans les tentures sombres,
Une lampe d’argent, discrète, sous les ombres,
Le vieux clavier s’offrant dans sa froide pâleur,
Et, dans cette atmosphère émue, une douleur
Épanouie au charme ineffable et physique
Du silence, de la fraîcheur, de la musique.
Le piano chantait toujours plus bas, plus bas.
Puis, un certain soir d’août, je ne l’entendis pas.

Depuis, je mène ailleurs mes promenades lentes.
Moi qui hais et qui fuis les foules turbulentes,
Je regrette parfois ce vieux coin négligé.
Mais la vieille ruelle a, dit-on, bien changé :
Les enfants d’alentour y vont jouer aux billes,
Et d’autres pianos l’emplissent de quadrilles.

François Coppée, Promenades et Intérieurs

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26 août 2014

La rentrée...

Dans quelques jours, c'est la rentrée, mais cette année, il va falloir sérieusement se retrousser les manches. En effet, ce n'est pas le train-train qui redémarre, c'est carrément une nouvelle - énième - vie qui commence ! Si, si, c'est bel et bien LE tournant de ma vie professionnelle. Sans boulot fixe depuis un mois, je vais devoir m'en créer un qui devienne mon passe-temps favori et mon gagne-pain.

J'ai sauté le pas, ce qui n'a pas été une mince affaire, en quittant mon poste sans effervescence ni fracas... Il y a lieu à présent de me remettre en marche vers une destination encore floue, sur pleins d'aspects totalement inconnue même, mais qui devrait me mener loin. Du moins, c'est toute l'ambition et le succès que je me souhaite.

 

blog1

5 août 2014

Poème du mois d'aout

Amis poètes bienvenus !

Le mois d'aout met à l'honneur un poème de Théodore de Banville, "Bien souvent je revois", qui je trouve magnifique. On a tous des souvenirs d'enfance qui nous accompagnent tout au long de notre vie.

 

Bien souvent je revois

Bien souvent je revois sous mes paupières closes,
La nuit, mon vieux Moulins bâti de briques roses,
Les cours tout embaumés par la fleur du tilleul,
Ce vieux pont de granit bâti par mon aïeul,
Nos fontaines, les champs, les bois, les chères tombes,
Le ciel de mon enfance où volent des colombes,
Les larges tapis d’herbe où l’on m’a promené
Tout petit, la maison riante où je suis né
Et les chemins touffus, creusés comme des gorges,
Qui mènent si gaiement vers ma belle Font-Georges,
À qui mes souvenirs les plus doux sont liés.
Et son sorbier, son haut salon de peupliers,
Sa source au flot si froid par la mousse embellie
Où je m’en allais boire avec ma soeur Zélie,
Je les revois ; je vois les bons vieux vignerons
Et les abeilles d’or qui volaient sur nos fronts,
Le verger plein d’oiseaux, de chansons, de murmures,
Les pêchers de la vigne avec leurs pêches mûres,
Et j’entends près de nous monter sur le coteau
Les joyeux aboiements de mon chien Calisto !

Théodore de Banville, septembre 1841

10 juillet 2014

Songes d'une nuit d'été...

Afin de lui faciliter l'endormissement le soir, voilà une petite guirlande qui va ravir une poulette bien excitée en ces 1ers jours de vacances !

photo 1

photo 2

photo 3

photo 4

8 juillet 2014

tampons de La Fabutineuse

Je suis un peu en retard pour poster ces photos mais je tenais à partager avec vous ma dernière commande chez La Fabutineuse....

Ils sont magnifiques, je les adOOOooore !!

fab2

fab1

8 juillet 2014

Gaspillage..

Se contenter de vivre ne suffit pas.

Les 20 premières années de notre existence, on se dit que l'on est trop jeune et on ne se met pas à l'étude.

Après, on passe 20 autres années à dire: "Je vais m'y mettre, je vais pratiquer", mais on ne le fait pas.

Viennent ensuite 20 années qui se passent à répéter: "Je ne peux pas, je ne peux pas", à se lamenter de ne pas pouvoir étudier parce que l'on est trop vieux, que la vue baisse et l'ouïe aussi.

C'est ainsi que l'on gaspille sa vie.

 

J'ai ces quelques phrases affichées au-dessus de mon bureau depuis des années, mais mon bureau est en bazar, et je n'ai pas le temps de m'y asseoir très souvent... Alors, j'avais oublié combien elles pouvaient résonner en moi, et combien il était temps que je m'attarde à les écouter, les prononcer à haute voix pour en mesurer toute la profondeur.

Ca y est.... Le virage est pris, la page se tourne... J'ai arrêté de dire et de penser "je ne peux pas", j'ai pris LA décision qui ne me laisse qu'un seul choix: OSER ! POUVOIR, du moins ESSAYER.

Quelle liberté ! Cela fait terriblement peur, mais quelle victoire sur moi-même !

 

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